MERYEM KOUFI & HAKIM HAMADOUCHE
Meryem Koufi a étudié le répertoire arabo-andalou et la Kouitra, luth à manche court proche du oud, dès son enfance en Algérie. Elle découvre ensuite la musique traditionnelle tunisienne, le malouf puis se forme au flamenco à Séville. Désirant rendre hommage aux grandes voix féminines de la musique algérienne, elle fait appel à Hakim Hamadouche, au mandoluth. Fidèle compagnon de Rachid Taha avec qui il a parcouru le monde, il incarne tout autant l’héritage de la musique populaire, la liberté du jazz que l’intensité du punk rock. Ensemble, ils réinventent leur Nouba, célèbrent Reinette l’Oranaise et revisitent le Chaâbi.
NAWEL BEN KRAIEM
« Avec sa voix ébréchée et sa prose aussi rebelle qu’imagée, l’émouvante Nawel Ben Kraiem pourrait être l’héritière 2.0 des premières cheikhats marocaines, chanteuses-poétesses aujourd’hui marginalisées mais dont le chant rugueux et subversif donnait autrefois le ton de la fête. Elle-même est d’origine tunisienne et se singularise par une pop en fusion franco-arabophone qui vibre aujourd’hui d’une urgence nouvelle… Entre rock incantatoire, folk et électro, darboukas traditionnels et synthés, elle joue sur tous les registres… comme pour mieux s’affranchir des carcans identitaires. Son écriture poétique reste le fil rouge de ces déambulations sensibles, qui touchent au cœur et débrident l’imaginaire. » Anne Berthod pour Télérama